vendredi 31 août 2012

La Cour des comptes critique la mise en œuvre du dossier médical personnel


La Cour des comptes a publié un rapport, révélé lundi par le journal Le Monde, qui reproche à l’État son manque de suivi du DMP (dossier médical personnel). Ce rapport, destiné aux parlementaires, émet plusieurs critiques.
Le coût trop important : 210 millions d’euros au moins auraient été dépensés de 2005 à 2011, et un demi-milliard d’euros fin 2011, avec les dossiers informatisés des hôpitaux.
D’importants problèmes de compatibilité entre logiciels sont reconnus par l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (ASIP-Santé) qui a collaboré au rapport.
Une atteinte à la déontologie est redoutée par Gérard Bapt, député socialiste. Pour lui, « un débat doit s’ouvrir sur la question de la protection des données personnelles de santé et du secret médical ».
Hippocrate, fondateur de la médecineLe DMP rassemble sur l’internet toutes les données relevées sur un patient par son médecin. Mais il serait question que d’autres personnels de santé (infirmières, kinés, etc.) y accèdent aussi.
Selon le Code de Déontologie, article 45, « indépendamment du dossier médical prévu par la loi, le médecin tient pour chaque patient une fiche d’observation qui lui est personnelle ; cette fiche est confidentielle et comporte les éléments actualisés, nécessaires aux décisions diagnostiques et thérapeutiques. Les notes personnelles du médecin ne sont ni transmissibles ni accessibles au patient et aux tiers ».
Plusieurs experts relèvent que centraliser des données auprès d’un hébergeur unique, n’est pas sans risques pour leur sécurité.

jeudi 30 août 2012

La Chine prête à acheter de la dette européenne

Le chef du gouvernement chinois, Wen Jiabao, qui accueille Angela Merkel en visite officielle, ne cache pas les inquiétudes suscitées en Chine par la crise européenne.

La Chine est prête à acheter davantage d'obligations d'Etat de l'Union européenne alors que la crise de la dette européenne pèse sur la croissance mondiale, a déclaré jeudi le Premier ministre Wen Jiabao, apportant le soutien le plus marqué depuis plusieurs mois de Pékin à la zone euro. La crise de la dette, qui explique pour une bonne part le ralentissement des exportations et de la croissance chinoises ces derniers mois, a été le principal sujet de discussions entre Wen Jiabao et la chancelière allemande Angela Merkel, en visite officielle dans la République populaire.

Le chef du gouvernement chinois a déclaré que son pays était prêt à continuer de soutenir la zone euro et qu'il intensifierait ses discussions avec l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international dans le but d'aider les pays européens en difficulté. «La Chine est disposée, à condition d'évaluer pleinement les risques, à continuer d'investir sur le marché de la dette souveraine de la zone euro et à renforcer la communication et la discussion avec l'Union européenne, la Banque centrale européenne, le FMI et d'autres pays clés pour soutenir les pays endettés de la zone euro à surmonter leurs difficultés», a-t-il dit.
La Chine signe une commande de 50 Airbus

Les deux dirigeants ont néanmoins pris le temps de signer plusieurs accords et contrats commerciaux, parmi lesquels une commande de 50 Airbus A320 pour 3,5 milliards de dollars (2,8 milliards d'euros) et des projets d'investissement impliquant le géant automobile Volkswagen comme le groupe chinois d'équipements de télécommunications ZTE.
La Chine se montre inquiète

Wen Jiabao n'a pas pour autant dissimulé la préoccupation que suscite la crise de la zone euro en Chine. «La crise de la dette a continué d'empirer ces derniers temps, suscitant de graves inquiétudes au sein de la communauté internationale. Pour parler franchement, je suis moi aussi inquiet», a-t-il dit. «Les principales inquiétudes sont de deux sortes. Premièrement, la question de savoir si la Grèce quittera la zone euro ; deuxièmement, celle de savoir si l'Italie et l'Espagne prendront des mesures globales de sauvetage. La réponse à ces deux questions dépend de la détermination de la Grèce, de l'Espagne, de l'Italie et d'autres pays en matière de réformes.»














Wen Jiabao a ajouté que ses discussions avec Angela Merkel avaient un peu apaisé son inquiétude, mais il a averti que la crise était encore loin d'être résolue. «Après avoir entendu ses positions, je suis plus confiant. Mais je dois dire en toute honnêteté que la mise en oeuvre de ces mesures ne se fera pas totalement en douceur», a-t-il déclaré.
Pékin pour l'équilibre entre austérité et relance

Le chef du gouvernement chinois a assuré croire que la zone euro survivrait à la crise mais a constaté que la situation économique mondiale restait difficile. Il a également dit espérer que la zone euro parvienne à un «équilibre» entre l'austérité budgétaire et le soutien à la croissance.

De son côté, Angela Merkel a évoqué la «volonté politique absolue» de la zone euro de stabiliser la monnaie unique. «La crise n'est pas encore terminée mais, si l'on étudie attentivement la situation, d'énormes changements ont eu lieu. De nombreux pays ont entrepris des réformes et sont en train de les mettre en oeuvre», a-t-elle souligné.

La crise de la dette a eu un impact sur les exportations chinoises et sur la situation économique de la République populaire, qui traverse sa période la plus délicate depuis trois ans. Le gouverneur de la banque centrale chinoise, Zhou Xiaochuan, avait déclaré en février que la Chine poursuivrait ses achats d'obligations d'Etat de la zone euro. Mais plusieurs institutions du pays, parmi lesquelles son fonds souverain, ont depuis jugé que de tels investissements pourraient se révéler risqués.
SOURCE AFP



Viandoxx


Le personnel du SSR du CH de Chartres témoigne sur Radio Intensité




Cliquer pour entendre le personnel du SSR Gériatrique du CH de Chartres témoigne au micro de radio Intensité

mercredi 29 août 2012

Les hospitaliers attendent du concret !


La Ministre des affaires sociales et de la santé a informé les organisations syndicales de la fonction publique hospitalière de l’installation prochaine d’une «mission pacte de confiance avec les personnels hospitaliers».

Préalablement à sa mise en place, Mme Touraine convie les fédérations syndicales à une réunion d’échange le mercredi 5 septembre 2012.
Déjà cet été, Mme Touraine indiquait sa volonté de lancer des concertations sur un «pacte de confiance» pour l’hôpital, qui examine notamment les conditions de travail, et l’évolution des carrières.

La Fédération FO l’a sollicitée le 23 août dernier par courrier, afin d’appréhender les contours et les conditions de cette concertation :
- Comment se déroulera-t-elle, entretiens bilatéraux et/ou réunions multilatérales ?
- Qui sera formellement concerté ?
- Quels thèmes seront abordés ?
- A-t-elle vocation à déboucher sur une négociation ?
- Quel est le calendrier ?

Par ailleurs, FO s’interroge sur ce que recouvre le terme de «pacte de confiance».
Force Ouvrière ne manquera pas de formuler toutes ces questions le 5 septembre prochain.
Mais au-delà de ces interrogations, FO réaffirme que la situation des établissements, et des personnels est excessivement dégradée. Elle nécessite des mesures concrètes, précises et ambitieuses qui ne sauraient s’inscrire dans une politique d’austérité.

A différentes reprises, Force Ouvrière a eu l’occasion d’exposer à la Ministre les difficultés auxquelles notre secteur d’activité (et notamment les établissements de la fonction publique hospitalière) est confronté. Nous lui avons formulé nos positions, revendications, et propositions concernant notamment :

- les personnels, leurs salaires, leurs carrières, leurs conditions de travail et d’exercice professionnel,
- les moyens, les effectifs, les qualifications, les budgets,
- le service public, l’offre publique de soins,
- la loi HPST et ses conséquences néfastes notamment pour l’hôpital public.

En outre, FO exprime sa ferme opposition aux recommandations formulées par l’IGAS (inspection générale des affaires sociales) et l’IGF (inspection générale des finances) dans un rapport commun. Ce dernier préconise 12,5 milliards d’économies sur les établissements de soins entre 2013 et 2017 en supprimant notamment 13000 postes par an dans les hôpitaux publics et 3500 dans les cliniques.

FO réaffirmera à la Ministre que le dialogue social, la concertation et la négociation doivent permettre la prise en compte des attentes, revendications et propositions que notre organisation porte au nom des personnels.

Le secrétariat fédéral.
Paris, le 29 août 2012.
Cliquer ici pour lire le communiqué en format PDF


Article de presse de l'écho républicain du 29.08.2012 et le tract de FO suite à cet article

FO a demandé un droit de réponse au journal l'Echo Républicain cliquer ici pour lire le document


Force Ouvrière le syndicat qu'il vous faut ....


..... !!!


mardi 28 août 2012

Guide des Hospitaliers


Fascicule réalisé
Pour l’ensemble des personnels
de la Fonction Publique Hospitalière




FONCTIONNEMENT
DES INSTANCES



FEUILLE DE PAIE




NOTATION




Prime de service




LE STATUT ET LA CARRIERE




LA MEDECINE DU TRAVAIL




LE TEMPS PARTIEL THERAPEUTIQUE




journal de septembre du syndicat FO des Hospitaliers de Chartres












et oui !!!


Plus que 4 banques françaises parmi les 50 banques les plus sûres au monde


CLASSEMENT - Les établissements français ont particulièrement souffert de la dégradation de la note de la dette souveraine de la France...

La Caisse des dépôts, le Crédit Mutuel, la Banque Postale et BNP Paribas sont les dernières rescapées françaises du Top 50 publié jeudi 23 août 2012 par le magazine américain Global Finance. Crédit Agricole, LCL et Société Générale, elles, ne figurent plus dans ce classement.

Dégradations en chaîne 

Une dégringolade qui s’explique en grande partie par la dégradation de la note de la dette souveraine française en janvier dernier et par l’exposition des banques aux dettes grecque, italienne ou espagnole.

Le palmarès de Global Finance retient en effet comme critère de classement le montant et la qualité des actifs détenus par les établissements mais aussi et surtout les notes attribuées par les trois grandes agences internationales de notation (Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s).

«En règle générale, la notation souveraine d’un pays constitue également le plafond pour les notations des banques opérant dans ce pays», explique à 20 Minutes Andrea Fiano, responsable éditorial de l’enquête. «Par conséquent, on voit des banques allemandes et luxembourgeoises mener notre classement parce que leurs pays respectifs ont toujours une note AAA. Pour ce qui est des banques françaises, la liste reflète simplement les dégradations qui ont eu lieu l’an dernier, à la fois pour les notes individuelles des banques et pour la note souveraine de la France», indique-t-il.

Pas de big bang pour le client 

Pour les clients toutefois, pas de panique. Interrogé par 20 Minutes au lendemain des dégradations des banques françaises en juin dernier, le président du Cercle des épargnants Philippe Crevel minimisait les risques: «Il n’y a pas d’inquiétude à avoir, cette dégradation ne change pas la face du monde bancaire», expliquait-il.

Un point de vue partagé sans surprise par la Fédération bancaire française: «Les banques françaises ont renforcé leurs fonds propres et sont extrêmement solides », souligne une porte-parole à l’annonce de ce classement. «On est un des rares pays où les banques n’ont rien coûté aux contribuables depuis 2008, où aucune banque n’a fait faillite; où il n’y a pas eu de problèmes pour les clients, et où les banques continuent à accorder des crédits à un rythme plus élevé», précise-t-elle. A titre de comparaison, les Etats-Unis ne comptent eux que 5 établissement dans le classement et le Royaume-Uni, deux.


lundi 27 août 2012

Prix à la pompe : Bercy attendu au tournant

Le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, devrait annoncer les mesures destinées à contrer la flambée des prix de l’essence. Le gel promis par François Hollande a peu de chances de voir le jour.

Le dossier risque d’empoisonner la rentrée du gouvernement. Alors que la défense du pouvoir d’achat est l’un de ses thèmes prioritaires, il se retrouve aujourd’hui pris au piège de l’une des promesses du candidat Hollande : bloquer les prix de l’essence s’ils venaient à s’emballer. En juin, Bercy, à la manœuvre sur cet épineux sujet, avait été sauvé par le gong avec le reflux des prix à la pompe.

Mais l’été lui a réservé une mauvaise surprise. « Depuis le 1er juillet, le gazole a bondi de 13,7 centimes, confirme Franck Ibled, le fondateur du site comparateur de prix Carbeo.com. Idem pour le sans-plomb 95 avec une hausse de 13,6 centimes ». Pour un plein de 60 litres, il faut débourser 8 € de plus! Le gouvernement, cette fois, se retrouve au pied du mur.

Silence et embarras

Ce week-end, Pierre Moscovici, le ministre de l’Economie, l’a redit. Il fera tout pour baisser les prix à la pompe. Comment ? C’est là que les choses se compliquent. 
Le ministère de l’Energie renvoie la balle à Bercy qui se mure dans le silence. Un embarras compréhensible tant le gel des prix évoqué par François Hollande semble difficile à mettre en œuvre. La mesure réservée, comme lors de la guerre du Golfe, à des circonstances exceptionnelles, n’est pas adaptée. Et le blocage pouvant conduire les distributeurs à vendre à perte si le brut augmente, il n’est même pas sûr qu’il soit juridiquement envisageable.
Baisser les taxes ? « Le plus efficace serait de diminuer de 19,6% à 5,5% la TVA sur les produits pétroliers », suggère Etienne Coyault, de l’association 40 Millions d’automobilistes. Bonne idée mais coûteuse pour les caisses de l’Etat. Pourquoi pas le retour de la vignette abolie en 2000 ? Une chose est sûre : Bercy, où seront reçus le 28 août les pétroliers et les distributeurs, va devoir rapidement trouver une solution.


Maruti Suzuki licencie 500 ouvriers en Inde à la suite de violences


Des heurts d'une rare violence ont éclaté entre des ouvriers et leur personnel d'encadrement dans une usine indienne du constructeur automobile Maruti Suzuki, près de New Delhi, blessant près d'une centaine de manageurs et provoquant la mort du responsable des ressources humaines. Son corps a été retrouvé calciné, dans la nuit de mercredi 18 à jeudi 19 juillet, après qu'une partie de l'usine a été ravagée par les flammes. Dans la foulée, 91 ouvriers soupçonnés de meurtre ou de pillage ont été arrêtés par la police. 

Les incidents auraient démarré mercredi matin par une altercation entre un ouvrier et son contremaître. Ce dernier l'aurait maltraité et insulté sa caste – les intouchables – à en croire le syndicat. Un autre ouvrier aurait réagi en le frappant au visage, ce qui lui aurait valu sa suspension immédiate. Des collègues en colère auraient ensuite fermé les portes de l'usine, saccagé les bureaux et battu à coups de barre de fer les manageurs.

Cette flambée de violence met en lumière un aspect moins connu du développement rapide de l'industrie automobile en Inde : les conditions de travail y sont difficiles et le dialogue social tendu. A l'usine de Manesar, où les incidents se sont produits, les ouvriers travaillent huit à douze heures par jour, six jours par semaine. "Pendant notre pause-déjeuner de trente minutes, on a juste le temps de faire la queue à la cantine située à 500 mètres de l'usine, et de manger sur le chemin du retour, et on n'a droit qu'à deux autres pauses de sept minutes et demie chacune", explique l'un d'entre eux qui préfère rester anonyme. 




Si tous les employés sont soumis au même rythme de travail et assurent les mêmes tâches, tous ne bénéficient pas du même statut. Plus de la moitié des effectifs de l'usine de Manesar sont intérimaires. Un ouvrier employé par Maruti Suzuki touche un salaire fixe mensuel de 150 euros (10 000 roupies indiennes) auquel s'ajoutent des primes allant jusqu'à 120 euros. Un intérimaire ne perçoit que la moitié de ces revenus, même après des années d'expérience.

Les entreprises indiennes recourent à l'intérim pour contourner un code du travail jugé trop rigide. Par exemple, une usine de plus de 100 employés ne peut pas licencier sans l'autorisation du gouvernement. Les industriels ne font pas que sous-traiter le recrutement de leur personnel à des tiers. Ils leur délèguent surtout la gestion délicate de la relation avec les inspecteurs du travail. Cette tâche est devenue un métier à part entière, complexe et risqué, étant donné les réglementations souvent ambiguës.

"LES INÉGALITÉS SE CREUSENT" 

Les ouvriers de l'usine de Manesar avaient déjà réclamé l'intégration des intérimaires lors de trois grèves qu'ils avaient déclenchées l'année dernière. "La tension augmentait ces derniers mois car le management n'avait pas tenu toutes ses promesses", estime Satyam Varna, de l'organisation Bigul Mazdoor Dasta, basée à Delhi, qui défend les droits des ouvriers.

L'augmentation des salaires faisait aussi partie des revendications. L'inflation a atteint les 10 % cette année et frappe les plus bas revenus. Or, les ouvriers de Manesar vivent entre New Delhi, où la classe moyenne éduquée tire profit de la croissance, et des villages, dont certains habitants sont devenus millionnaires en vendant leurs terres à des promoteurs immobiliers ou des industriels. "Les inégalités se creusent, il faut s'attendre à une recrudescence des conflits sociaux", estime R. Jagannathan, le rédacteur en chef du site d'information Firstpost.com.

Le problème de la représentativité des syndicats ne favorise pas le dialogue social. En Inde, les ouvriers sont méfiants vis-à-vis des leaders syndicaux, soupçonnés de corruption et de collusion avec le management, mais aussi vis-à-vis des grandes centrales syndicales affiliées à des partis politiques.

Avec 95 % de la population active indienne qui travaille dans le secteur informel, et ne bénéficie donc pas de protection sociale ni de retraite, une grande réforme du travail s'impose dans le pays, comme l'a reconnu en février le premier ministre indien, Manmohan Singh. Mais le gouvernement hésite à présenter un projet de loi devant le Parlement, par crainte de perdre des alliés au sein de la coalition au pouvoir.

Le constructeur automobile indien Maruti Suzuki a annoncé jeudi 16 août le licenciement de quelque 500 ouvriers d'une usine près de New Delhi, après une révolte d'ouvriers ayant causé la mort du directeur du personnel de ce site et blessé près de 100 cadres à la mi-juillet

Sur les quelque 1 500 ouvriers permanents, quelque 500 d'entre eux ont jusqu'à présent reçu une lettre de licenciement", a déclaré à des journalistes le président du groupe, R.C. Bhargava, précisant qu'il s'agissait d'un chiffre encore provisoire. "Ce n'est pas un chiffre définitif. Cela dépendra de ce que l'enquête révèle", a-t-il ajouté.

L'usine de Manesar, à environ 50 kilomètres de la capitale fédérale indienne, emploie environ 3 000 personnes et produit 550 000 véhicules par an, soit le tiers de la production annuelle du premier constructeur indien.

LA PRODUCTION SUSPENDUE 

Le 18 juillet, une émeute d'ouvriers a éclaté après un différend entre un ouvrier et un contremaître. Selon le groupe, l'ouvrier avait violemment frappé un contremaître tandis que, selon le syndicat de l'usine, c'est le contremaître qui avait maltraité un ouvrier qui se plaignait.

Selon l'un des responsables de Maruti, près de 100 contremaîtres ont été blessés et 50 d'entre eux ont dû être hospitalisés, notamment pour des fractures et des blessures à la tête. Certains ont été admis en soins intensifs.


Après les violences ayant abouti à la mort du directeur du personnel, dont le corps a été retrouvé calciné le lendemain, la production de l'usine a été suspendue. Le groupe a indiqué dimanche qu'il espérait pouvoir rouvrir à la fin d'août.

Camarade assis toi ......... écoute !


S.S.R. gériatrique du Centre Hospitalier de Chartres

« Certaines unités gériatriques de S.S.R. accueil-lent beaucoup de patients âgés, nécessitant d’emblée des soins palliatifs, ou relevant progressive-ment de ce type de soins au décours de complications cumulées. Ces structures intègrent alors les Soins Palliatifs à leur projet de services et dé-ploient des efforts en terme de formation de per-sonnel. Les équipes sont alors amenées à changer en permanence de registre de soins entre rééducation/réadaptation et accompagnement. Certains sites bénéficient à cet effet du soutient d’une équi-pe mobile de Soins Palliatifs ».




En France le ratio moyen pour une unité de soins palliatifs est de 7 infirmières pour 10 lits ce qui est insuffisant au regard des ratios préconisés par la S.F.A.P.(1) qui recommande 8 infirmières pour 10 lits.
(1)Société Française d’Accompagnement et de soins Palliatifs ( S.F.A.P.) et  Société Française de Gériatrie et Gérontologie ( S.F.G.G.)

Au S.S.R. gériatrique du Centre Hospitalier de Chartres 10 patients au minimum devraient être considérés en Soins Palliatifs, la Direction n’en compte que deux.

Vu le planning, cela fait 8 infirmières, il ne  reste donc que 5.5 infirmières pour prendre en charge les 70 patients restants … En respectant les bonnes pratiques professionnelles et les recommandations des Sociétés médicales spécialisées (1)…

Qu’en est-il de la qualité des soins au S.S.R. gériatrique de l’hôpital de Chartres ?
Qu’en est-il des conditions de travail des agents dans ce service ?

Le Syndicat F.O. des Hospitaliers de Chartres revendique un effectif en personnel conforme à la réglementation pour :

· Une prise en charge digne de ce nom pour nos ainés
· Des conditions de travail dignes de ce nom pour le personnel




dimanche 26 août 2012

« Les prix des carburants seront à un niveau qui ne peut être supérieur à celui d'aujourd'hui ou même à celui d'il y a quelques semaines », s'est engagé le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici

Pierre Moscovici en a pris « l'engagement » : fin août, « les prix des carburants seront à un niveau qui ne peut être supérieur à celui d'aujourd'hui ou même à celui d'il y a quelques semaines », a-t-il assuré sur Europe 1. Il a reçu le 24 août le rapport commandé à l'Inspection des finances sur la formation des prix dans la filière, puis, le 28 août, les compagnies de raffinage et de distribution.

Le gouvernement disposera alors de deux nouveaux relevés des prix à la pompe, publiés chaque lundi et qui atteignaient, au 10 août, 1,42 euro en moyenne pour le litre de gazole et 1,60 euro pour celui de SP 95. Des niveaux à quelques centimes de leur record du printemps, fruit de la hausse des cours du baril de brent (114 euros) et du taux de change euro-dollar (1,23 euro).

S'il a à nouveau évoqué l'hypothèse d'un blocage des prix, rappelant ainsi la proposition de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici a toutefois été très prudent : « Il y a des conditions réglementaires extrêmement précises, je veux qu'on les respecte », a-t-il averti, laissant ainsi entendre que les conditions prévues par le Code du commerce ( « situation de crise » ou « circonstances exceptionnelles ») n'étaient peut-être pas réunies. Comme ses prédécesseurs à Bercy, Pierre Moscovici veut vérifier les « comportements de marge » des pétroliers et des distributeurs, ce qui a déjà donné lieu, notamment, à la création d'un observatoire des prix et des marges. Aujourd'hui, bloquer les marges sera délicat : celles de distribution sont évaluées par l'Ufip à 500 millions d'euros pour l'ensemble des carburants vendus. Et le gouvernement vient d'assujettir les raffineries à une « contribution exceptionnelle » de 550 millions. Alors que la consommation de carburants a, selon l'Ufip, diminué de 1,7 % lors des six premiers mois de l'année, Pierre Moscovici est aussi resté prudent sur l'instauration d'une TIPP flottante (une baisse des taxes lorsque les prix hors taxes augmentent), rappelant qu'elle relève « d'une loi de Finances » - qui ne sera examinée qu'à l'automne -et que ces pistes fiscales sont « coûteuses » - 500 millions d'euros pour un centime de baisse des prix.














 
Mesures ciblées

Compte tenu des engagements budgétaires, des rentrées d'impôt médiocres et de la croissance atone, les marges de manoeuvre sont en effet plus que limitées. En 2005 puis en 2008, le gouvernement avait installé une commission chargée de calculer les éventuelles plus-values fiscales nées de la hausse des prix à la pompe, l'Etat ne souhaitant pas être accusé d'engranger des recettes sur le dos des automobilistes. Pour conclure, le plus souvent, que la baisse de consommation l'emportait à moyen terme sur la hausse des prix. Il y a fort à parier que le gouvernement se tournera, comme les précédents, vers des mesures ciblées. « On peut mettre en place des mécanismes qui permettent aux plus défavorisés de bénéficier de réduction de prix. On peut enfin agir de façon concertée avec les distributeurs », a indiqué Pierre Moscovici.

Coup de pouce au minimum vieillesse, « prime à la cuve », aides aux secteurs exposés, chèque transport (système mort-né), prime transport pour favoriser le transport collectif, promotion des économies : de multiples dispositifs ont été expérimentés. L'an dernier, Jean-Marc Ayrault avait aussi suggéré d'instaurer un tarif social plafonnant le prix à la pompe, financé par les groupes pétroliers.

En attendant ce n'est que du BLA BLA, depuis maintenant des semaines on paye plein pot notre plein de carburant.
STOP au BLA BLA !!
Du Changement ??? pour l'instant y en a pas !!





Prix des céréales: « chacun devra faire des efforts »


Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, qui prépare un plan pour prévenir les conséquences de cette hausse des prix, discutera la semaine prochaine avec la grande distribution. Objectif, assurer la viabilité de l'élevage.

L'urgence céréales est décrétée. Après que l'organisme publicFranceAgriMer a évoqué avant-hier une « crise grave », c'était samedi au tour du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll (photo) de monter au créneau. M.Le Foll lors d'un déplacement dans la Sarthe, a assuré que face à l'augmentation du prix des céréales « chacun devra faire des efforts » et qu'il allait en discuter la semaine prochaine avec la grande distribution. « Chacun devra faire des efforts dans cette situation exceptionnelle », a-t-il déclaré en marge de l'inauguration du comice agricole à Chemiré-en-Charnie.

Le ministre a rappelé que la hausse du prix des céréales « a des conséquences pour l'élevage ». Mais pour éviter aussi que cette hausse ne se répercute de trop sur le consommateur « on va discuter avec la grande distribution la semaine prochaine des répercussions et de la manière dont on peut assurer au niveau des prix aussi une partie de l'augmentation des coûts ».

L'objectif est « d'assurer le maintien de la viabilité des élevages et en même temps d'éviter dans un moment où la consommation et le pouvoir d'achat sont dans une situation difficile de tout répercuter »sur le consommateur, a-t-il ajouté. Pour ce faire, M.Le Foll va élaborer un plan en ce sens, plan qu'il espère « pourvoir proposer d'ici deux semaines ». Il souhaite enfin que, dans le cadre de la réforme de la Politique agricole européenne, les difficultés actuelles de l'élevage seront prises en compte.
Vente prématurée de cheptel

La sécheresse aux Etats-Unis, où un sixième de la récolte de maïs a été perdu en un mois, fait craindre une crise alimentaire mondiale comparable à celle de 2008. La FAO estime que les prix agricoles ont progressé de 6 % en un mois. Les prix du maïs ont atteint un nouveau sommet à la Bourse de Chicago, après un bond de plus de 60 % en deux mois.





FranceAgriMer, qui dépend du ministère de l'Agriculture, a tiré d'alarme sur les conséquences d'une année 2012 qui, « pour la troisième fois en cinq ans, va être marquée par des prix exceptionnellement élevés des céréales ». « L'ajustement des bilans mondiaux se fera par l'intermédiaire d'un rationnement de la demande. Il pourrait en résulter, particulièrement au Proche et au Moyen-Orient, de nouvelles tensions alimentaires comme en 2007-2008 », année des émeutes de la faim dans les pays pauvres, a précisé FranceAgriMer.

Dans les pays développés, faute de pouvoir trouver des débouchés qui couvrent les coûts de production, les éleveurs de bétail pourraient être contraints d'abattre du cheptel de façon prématurée. Cette option déjà à l'oeuvre dans certaines régions françaises où, faute de fourrage suffisant pour les nourrir à court terme, les éleveurs envoient lvaches et veaux (forcément moins gras et donc moins rentables) à l'abattoir avec un mois d'avance.
SOURCE AFP


La crise


samedi 25 août 2012

Le décret sur la réorientation professionnelle des agents, adopté par l'UMP en 2010, va être supprimé en septembre dans les trois versants de la fonction publique.

C'est le petit cadeau de rentrée aux syndicats de fonctionnaires. Le ministère de la Fonction publique va abroger « rapidement, dans les prochaines semaines », le décret sur la réorientation professionnelle des agents.

En vertu de la loi sur la mobilité des fonctionnaires, adoptée début 2010 par le précédent gouvernement, un agent refusant trois propositions de changement de poste à la suite d'une réorganisation peut être mis « en disponibilité » d'office. Il garde alors le statut mais n'a plus de poste et n'est plus payé. S'il refuse ensuite trois nouveaux postes, il encourt le licenciement. Ce dispositif avait provoqué une vive polémique, les syndicats et la gauche accusant l'exécutif de « vouloir démanteler le statut des fonctionnaires » (PS) et de « préparer les licenciements à grande échelle » (FO).

Sortir du « mépris »

Ces dispositions vont être abrogées dans les trois versants de la fonction publique (Etat, hôpitaux, collectivités), précise l'entourage de la ministre Marylise Lebranchu, qui donnerait ainsi corps à un engagement pris durant la conférence sociale de juillet. Le geste a surtout une portée symbolique et politique. Le dispositif a bien été appliqué mais le nombre d'agents sanctionnés pour refus de mobilité forcée est resté « très limité », selon l'exécutif. En le supprimant, Marylise Lebranchu veut témoigner de sa volonté de sortir du « mépris » et de la « stigmatisation » des agents qui caractérisaient selon elle l'ère Sarkozy. Le ministère remettra ensuite sur la table cet automne le dossier de la mobilité des fonctionnaires, notamment entre les différents versants de la fonction publique dans le cadre du nouvel acte de décentralisation à venir. « Il faut favoriser, simplifier et encourager la mobilité, pas la contraindre comme le fait le décret actuel », commente-t-on au ministère.

Marylise Lebranchu et les syndicats se retrouveront le 4 septembre pour une réunion de calage de l'agenda social défini à la conférence sociale. Le menu est chargé. L'automne devrait d'abord permettre d'avancer sur des dossiers lancés par le précédent ministre, le centriste François Sauvadet, comme l'égalité professionnelle, la mise en oeuvre de la loi sur les agents contractuels et un bilan d'étape de l'accord de 2009 sur la santé et la sécurité au travail. Le gros dossier de la politique des rémunérations, qui pourrait réveiller des tensions aujourd'hui contenues, fera l'objet de concertations préparatoires avant le lancement d'une négociation de méthode début 2013.

source http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202227434419-le-renvoi-de-fonctionnaires-pour-refus-de-mobilite-ne-sera-plus-possible-355401.php


vendredi 24 août 2012

ptit moment de détente ..........


Communiqué de presse des syndicats FO du CH de Chartres et du CH de Dreux


Communiqué de Presse

Les Syndicats FO des Hospitaliers de Chartres et FO des Hospitaliers de Dreux vous informent des effectifs dans leurs services de «  SSR Gériatrique » respectifs.

Nos syndicats dénoncent le manque de moyens ; à Chartres la situation est critique mais à Dreux elle n’est guère mieux.
A Dreux le Comité d’Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (C.H.S.C.T.) a demandé une expertise (via un cabinet indépendant) sur un absentéisme important certainement lié aux mauvaises conditions de travail dans le service de S.S.R. et sur les risques psychosociaux.

Une Circulaire ministérielle recommande les effectifs suivants :

mardi 21 août 2012

mercredi 8 août 2012

L’Italie plombée par l’austérité s’enfonce dans la récession…et son parlement adopte une nouvelle réduction drastique des dépenses publiques !

Le PIB de l’Italie s’est contracté de 0,7% au deuxième trimestre 2012. « Nous espérions un ralentissement plus net de la récession. Désormais, la fin de l’année suscite une forte inquiétude », a déclaré une économiste de l’Unicredit, la première banque italienne. Les prévisions du gouvernement, une contraction de 1,2% du PIB en 2012, « sont clairement dépassées », a-t-elle ajouté.

C’est la quatrième baisse trimestrielle consécutive. La production industrielle a pour sa part a reculé de 8,2% sur un an, et la consommation des ménages a également accusé un nouveau repli. Quant au chômage, il a atteint un nouveau record en juin en touchant 10,8% de la population active.

Mais le gouvernement Monti n’en continue pas moins de prendre des mesures drastiques pour réduire l’énorme endettement du pays (120% du PIB). C’est ainsi qu’il vient de faire voter hier par le Parlement italien une révision des dépenses publiques qui devrait permettre à l’Etat d’économiser plus de 26 milliards d’euros sur trois ans, essentiellement dans les domaines de la santé et de l’administration publique.
Ce plan prévoit en effet la réduction dans les trois prochains mois de 7 000 lits dans les hôpitaux régionaux et la diminution de la rémunération des médecins conventionnés. 20% des postes dirigeants de l’administration publique seront supprimés ainsi que 10% de ceux des autres catégories de son personnel. Les régions recevront de l’Etat 700 millions d’euros de moins cette année que ce qui était initialement prévu. De même en 2013 et en 2014 où la réduction s’établira à 1 milliard. Il est aussi programmé de diminuer le nombre des provinces..

Cette loi de révisions des dépenses publiques a suscité de nombreuses critiques. Le dirigeant du patronat italien (la Confindustria) a notamment déclaré qu’elle risquait de provoquer « une boucherie sociale ».