Cependant, le gouvernement a déjà évalué la situation et établi ses projections. Le ministre de l’Économie Pierre Moscovici a souligné que, si rien n’était fait, le déficit public s’établirait en fin d’année à 5% du produit intérieur brut (PIB). Or François Hollande avait promis, lors de sa campagne électorale, de le ramener à 4,5% en 2012 et à 3% en 2013.
Pour éviter ce dérapage, il faudra trouver dix milliards d’euros très vite, plus encore si la croissance escomptée à 0,5% se transformait en récession. Quant à 2013, la croissance espérée de 1,7% ne sera pas tenue. Le prélèvement à la source de 3% sur les dividendes versés par les sociétés à leurs actionnaires, devrait rapporter 300 millions d’euros cette année et 800 millions d’euros en année pleine (cette mesure devrait être soumise au parlement dans le cadre du collectif budgétaire en juillet).
Le gouvernement s’est engagé à maîtriser les dépenses publiques pour ramener le déficit public à 3% dès l’an prochain. Dimanche soir, Pierre Moscovici a soutenu que « les engagements pris par la France en matière de finances publiques seront tenus et cela se fera sans politique d’austérité ».
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