lundi 2 juillet 2012

Les Hospices civils de Lyon sont venus à bout de leur budget 2012


Le déficit d'exploitation sera ramené à 15 millions d'euros selon le projet, qui sera soumis le 11 juillet au conseil de surveillance du deuxième CHU de France.

Les Hospices civils de Lyon sont venus à bout de leur budget 2012
Les Hospices civils de Lyon qui avaient brandi la menace de ne pas pouvoir présenter leur budget 2012 y sont parvenus, et il sera soumis au vote du prochain conseil de surveillance fixé au 11 juillet. L'information a été donnée aux syndicats lors du comité technique central d'établissement (CTCE) de la semaine dernière.
La sonnette d'alarme avait été tirée en mai dernier par Gérard Collomb, maire PS de Lyon, qui préside le deuxième CHU de France dirigé par Daniel Moinard. L'édile invoquait alors la notification de l'Agence régionale de santé (ARS) de ne pas reconduire certaines dotations ; une décision qu'elle avait prise sous le précédent gouvernement de droite.

Cessions de biens immobiliers

Depuis, il semblerait que les HCL aient été entendus. Une somme de 35 millions (44 millions en 2011) a été inscrite. Le projet prévisionnel des dépenses 2012 des hôpitaux lyonnais table, selon des sources syndicales, sur une perte ramenée à « 15 millions d'euros » (contre 29,4 millions en 2011 et 54,3 millions en 2010), pour le compte de résultat principal. Avec la poursuite des cessions de biens immobiliers, le compte de résultat consolidé pourrait afficher un excédent de 24 millions. Le produit des ventes immobilières doit contribuer à autofinancer un programme d'investissements d'une quarantaine de millions d'euros. Et les études en vue de la rénovation l'hôpital Edouard Herriot, établissement emblématique souffrant de vétusté, suivent leur cours.
Au plan des effectifs, quelque 202 postes seront encore supprimés cette année par le biais du non remplacement des départs à la retraite ou autres. Il en sera de même, l'an prochain. « Nous ne pouvons pas être d'accord avec les réductions de personnel », proteste Antonio Ramirez, responsable des hôpitaux publics du Rhône pour la CFDT. « Il ne sera pas possible de faire toujours plus avec de moins en moins d'agents. Et la tension est palpable dans certains services comme la gériatrie ».

source de l'article, les échos.fr

3 commentaires:

  1. Enfin, quelqu'un de la C.F.D.T. qui n'est pas complètement sourd aux témoignages de ses collègues!
    Enfin, il finira bien par rentrer dans les rangs car la version de cette organisation est bien que nous devons co-gérer la crise!
    P.M.

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  2. J' ai assisté ce matin au C.T.E. de mon établissement. Je n'ai rien compris aux votes de cette organisation ( c'est volontairement que je n'ajoute pas le mot syndicale). Ces collègues regardaient d' abord ce que votaient les représentants de la C.G.T. et faisaient comme eux. Puis brusquement, sans raison apparente, sans explication de vote, elle votaient comme F.O. sur deux ou trois points. Le fond; aucun, la refléxion; aucune... Une prise de parole, quelques secondes, en plus de trois heures et sur un détail. Les Staliniens, je ne suis pas d'accord avec eux mais il y a un fond, là il y a le vide!
    S.R.

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  3. Alors parlons de mon C.T.E.; les Staliniens, comme tu les appelles, ont voté contre le règlement intérieur de mon C.H.S.-C.T. qui reprenait, mot pour mot, le Code du Travail...Alors que la Direction de mon établissement avait oublié quelques articles dans son document de travail et que seul le Syndicat F.O. est monté au front lors des réunions préparatoires, nous avons donc eu droit à un grand numéro: "la direction ne nous a pas écouté" ( mais ils n'ont rien dit,lors de ces réunions!) et à la fin les Staliniens, dans une logique que je ne comprends pas, ont voté contre le Code du Travail!
    Oui il est améliorable mais c'est déjà un bon début!
    D.F.

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