Résolution
Le CCN rappelle qu’il s’inscrit dans l’ensemble des revendications des résolutions du XXIIème Congrès confédéral de Montpellier (14 au 18 février 2011) qu’il reprend et défend.
Combattre l’austérité, s’opposer au TSCG :
En France comme dans l’Union européenne et ailleurs, la situation ne cesse de se dégrader pour les travailleurs, les retraités et les demandeurs d’emploi. La crise en cours du capitalisme s’accentue.
Pour le CCN, l’austérité est inacceptable. Le CCN réaffirme son opposition à toutes politiques d’austérité, de rigueur ou dites de « sobriété », de droite comme de gauche. Les Etats doivent s’émanciper des marchés financiers et des agences de notation. Le CCN combat cette « dictature de la dette » imposée par la troïka (UE, FMI, BCE) pour réduire un endettement public dont les salariés ne sont pas responsables.
Comme les politiques imposées à la Grèce, à l’Espagne, au Portugal et à l’Italie le démontrent, l’austérité fait glisser l’économie vers la récession. Fondée sur l’abaissement du coût du travail, elle engendre une diminution du pouvoir d'achat, une explosion des inégalités, du chômage, de la précarité et de la pauvreté. Elle détruit l’activité économique et compromet toute politique industrielle. De plus, elle attaque les principes républicains et les droits sociaux.
Par ailleurs, elle aboutit à accroître des déficits qu’elle prétend pourtant combattre : elle entraîne une chute des recettes fiscales, de sorte que déficits et dette publics ne se réduisent pas. Les politiques d'austérité empêchent la croissance, creusent le déficit, ce qui motive de nouvelles politiques d'austérité, et ainsi de suite.
Le résultat est accablant : après la récession de 2008-2009, l'Europe replonge en récession. En s’enfermant dans cette logique, les gouvernements fragilisent la démocratie : le dumping, la régression et les inégalités l’emportent sur la solidarité et le progrès.
Pour le CCN, les traités décidés dans le cadre de l’Union Européenne, en particulier traités du Mécanisme Européen de Stabilité (MES), coordination et gouvernance (TSCG) conduisent à plus d’austérité, à créer une « Europe des sanctions » et à des transferts de souveraineté.
La cgt FORCE OUVRIERE constate l’évolution de la Confédération européenne des syndicats qui aujourd’hui condamne le TSCG. La cgt FORCE OUVRIERE s’oppose à ces textes qui portent atteinte aux droits des travailleurs, à la République et à la démocratie. D’essence totalitaire, le TSCG n’est ni amendable ni compensable : il doit être rejeté.
Le CCN s’oppose à la loi organique qui prévoit, entre autre, la création d’un Haut conseil des finances publiques ainsi qu’au projet de « règle d’or » prévu par le TSCG, notamment attentatoire à la liberté de négociation. La cgt FORCE OUVRIERE s’est adressée aux Parlementaires pour leur demander de ne pas voter ce TSCG et engage tous ses syndicats à mener une campagne sur cette question et à la poursuivre dans l’hypothèse où celui-ci serait ratifié.
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