vendredi 16 novembre 2012

Le patronat apprécie le Pacte de compétitivité et propose d’y ajouter la flexibilité du travail et même des salaires

La cinquième séance des négociations entre le patronat et les syndicats sur la sécurisation de l’emploi débute ce jeudi matin. Commencées le 4 octobre, elles n’avaient jusqu’alors pas avancé et le patronat n’avait proposé aucun texte.

Mardi, dans sa conférence de presse, le chef de l’État, François Hollande, a pressé patronat et syndicats de réaliser un « compromis historique » sur la réforme du travail, qu’il a liée au pacte de compétitivité. Le même lien a été souligné mercredi après-midi par Michel Sapin, ministre du Travail.

Le même jour, le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), Jean-François Roubaud, s’est félicité du « courage » du gouvernement sur le sujet de la compétitivité. Il s’est déclaré très satisfait de sa rencontre avec Pierre Moscovici, ministre de l’Économie. Ce dernier a précisé que les contreparties aux 20 milliards d’euros accordés aux entreprises seraient « une attitude qui permette de faire avancer la grande réforme du travail. »

Mercredi 14 novembre, le MEDEF a soumis à la discussion des syndicats un premier texte que le journal Les Échos présente comme « le projet-choc du patronat ».

Par exemple, pour « supprimer les freins à l’embauche en CDI », l’usage du « contrat intermittent » pourrait être étendu et la protection juridique des salariés en cas de licenciement serait réduite. En cas de conjoncture difficile, des accords majoritaires seraient signés, maintenant l’emploi en échange d’une réduction du temps de travail et des salaires.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

merci de notifier votre nom et prénom, le modérateur se réservera le droit de ne pas publier le commentaire si vous ne l'indiquez pas.