Le premier ministre grec, Antonis Samaras, a mis en garde les créanciers de son pays contre les risques de déstabilisation de la zone euro qui résulteraient d’un nouvel échec. Il a rappelé que son gouvernement avait rempli toutes ses obligations vis-à-vis d’eux et que le parlement grec venait de voter un nouveau plan d’ajustement budgétaire prévoyant de réduire de 125 000 le nombre de fonctionnaires d’ici à 2016, principalement dans les municipalités.
« Ces efforts témoignent de l’engagement fort des autorités grecques en matière d’ajustement », ont admis les ministres de la zone euro dans le communiqué publié à l’issue de leur réunion. Mais le FMI a considéré que cela était encore insuffisant et exigé lundi le licenciement de 22 000 fonctionnaires supplémentaires dans les deux ans à venir. Le gouvernement grec a rejeté cette demande de dernière minute, considérant, comme l’avait déclaré le leader du Parti socialiste quelques jours plus tôt, que son pays « était arrivé au bout de ses forces ».
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