Sous-effectif et dégradation des conditions de travail
«Le personnel n’a plus les moyens aujourd’hui d’assurer une prise en charge de qualité des patients, indique Stéphanie Bouché, infirmière aux urgences et militante FO. Nous sommes parfois obligés d’installer des lits dans les couloirs, l’attente des patients peut être très longue, jusqu’à cinq heures. Tout cela génère de l’agressivité et une dégradation des conditions de travail des salariés.»
Les syndicats revendiquent l’octroi d’un poste d’infirmier de nuit pour assurer l’accueil et l’orientation des patients, et d’un poste d’aide-soignant de jour. «Aujourd’hui, le conducteur du véhicule SMUR [ambulance des urgences, ndlr] est aussi l’aide-soignant qui travaille en équipe avec l’infirmière de jour, indique Marie-Odile Soula, secrétaire du syndicat FO. Quand le véhicule d’urgence part, l’infirmière de jour se retrouve seule dans le service.» L’exiguïté des locaux pose aussi problème. Ils devraient être agrandis en 2015, mais les syndicats s’interrogent sur la possibilité d’une solution d’attente.
Le 20 février, les grévistes sont allés dans les couloirs de la direction pour tenter de se faire entendre. Les syndicats, reçus par le directeur, ont transmis leurs revendications. La direction devait prendre contact avec l’Agence régionale de santé (ARS) dans les jours suivants.
Le mouvement de grève pourrait s’étendre à d’autres services dans cet
établissement hospitalier de 1.300 salariés. Notamment aux personnels du
bloc opératoire, qui subissent aussi une dégradation de leurs
conditions de travail.Jeudi 20 février, à l’appel de leurs syndicats FO et CGT, les personnels du service ont entamé une grève illimitée pour demander l’attribution de moyens. En dix ans, le nombre de passages aux urgences a été multiplié par deux, passant de 15.000 à 30.000 par an, sans que les effectifs aient suivi.
Sous-effectif et dégradation des conditions de travail
«Le personnel n’a plus les moyens aujourd’hui d’assurer une prise en charge de qualité des patients, indique Stéphanie Bouché, infirmière aux urgences et militante FO. Nous sommes parfois obligés d’installer des lits dans les couloirs, l’attente des patients peut être très longue, jusqu’à cinq heures. Tout cela génère de l’agressivité et une dégradation des conditions de travail des salariés.»
Les syndicats revendiquent l’octroi d’un poste d’infirmier de nuit pour assurer l’accueil et l’orientation des patients, et d’un poste d’aide-soignant de jour. «Aujourd’hui, le conducteur du véhicule SMUR [ambulance des urgences, ndlr] est aussi l’aide-soignant qui travaille en équipe avec l’infirmière de jour, indique Marie-Odile Soula, secrétaire du syndicat FO. Quand le véhicule d’urgence part, l’infirmière de jour se retrouve seule dans le service.» L’exiguïté des locaux pose aussi problème. Ils devraient être agrandis en 2015, mais les syndicats s’interrogent sur la possibilité d’une solution d’attente.
Le 20 février, les grévistes sont allés dans les couloirs de la direction pour tenter de se faire entendre. Les syndicats, reçus par le directeur, ont transmis leurs revendications. La direction devait prendre contact avec l’Agence régionale de santé (ARS) dans les jours suivants.
Le mouvement de grève pourrait s’étendre à d’autres services dans cet établissement hospitalier de 1.300 salariés. Notamment aux personnels du bloc opératoire, qui subissent aussi une dégradation de leurs conditions de travail.
Sous-effectif et dégradation des conditions de travail
«Le personnel n’a plus les moyens aujourd’hui d’assurer une prise en charge de qualité des patients, indique Stéphanie Bouché, infirmière aux urgences et militante FO. Nous sommes parfois obligés d’installer des lits dans les couloirs, l’attente des patients peut être très longue, jusqu’à cinq heures. Tout cela génère de l’agressivité et une dégradation des conditions de travail des salariés.»
Les syndicats revendiquent l’octroi d’un poste d’infirmier de nuit pour assurer l’accueil et l’orientation des patients, et d’un poste d’aide-soignant de jour. «Aujourd’hui, le conducteur du véhicule SMUR [ambulance des urgences, ndlr] est aussi l’aide-soignant qui travaille en équipe avec l’infirmière de jour, indique Marie-Odile Soula, secrétaire du syndicat FO. Quand le véhicule d’urgence part, l’infirmière de jour se retrouve seule dans le service.» L’exiguïté des locaux pose aussi problème. Ils devraient être agrandis en 2015, mais les syndicats s’interrogent sur la possibilité d’une solution d’attente.
Le 20 février, les grévistes sont allés dans les couloirs de la direction pour tenter de se faire entendre. Les syndicats, reçus par le directeur, ont transmis leurs revendications. La direction devait prendre contact avec l’Agence régionale de santé (ARS) dans les jours suivants.
Le mouvement de grève pourrait s’étendre à d’autres services dans cet établissement hospitalier de 1.300 salariés. Notamment aux personnels du bloc opératoire, qui subissent aussi une dégradation de leurs conditions de travail.
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