mardi 22 mai 2012

Le G8 a plaidé pour la croissance dans l’austérité

Au cours d’un sommet sur lequel planait la crise de la dette européenne, à Camp David, dans le Maryland, à l’est des Etats-Unis, les dirigeants des pays du G8 se sont mis d’accord hier sur un plaidoyer mariant croissance et austérité. États-Unis, Grande-Bretagne, Canada, Italie, France, Allemagne, Japon et Russie ont convenu, selon les termes de Barack Obama, le président américain, qu’il faut « en faire plus pour créer de la croissance et des emplois dans le contexte des réformes budgétaires et structurelles » engagées en Europe.




La chancelière allemande, Angela Merkel, a nié toute divergence avec Paris autour de la croissance en affirmant que « le message important à retenir du sommet, c’est que la consolidation des budgets et la croissance sont les deux faces de la même médaille ». Elle a ajouté que les dirigeants « sont tombés entièrement d’accord pour dire qu’il faut les deux choses : de la discipline budgétaire (…) et en même temps des efforts pour la croissance ».

Le président français François Hollande, nouveau venu au G8, a souligné que, « souvent à la fin de ces réunions, tous ceux qui s’expriment devant la presse disent qu’ils ont obtenu un grand succès » pour préciser qu’il n’allait « pas jouer dans ce registre ». Cependant, selon lui, « il apparaît d’évidence que la croissance a été le grand sujet de ce G8 », en soulignant que « c’est ce qu’attendent les opinions publiques dans chacun de nos pays, mais aussi les marchés ».

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