Le gaz va augmenter le 1er octobre, pour la troisième fois cette année

Le gouvernement a fait savoir hier qu’il a décidé d’augmenter de 2 % le prix du gaz au 1er octobre. Une demande de GDF-Suez d’augmentation de 7% avait été formulée. Le prix avait déjà augmenté de 4,4% en janvier, de 2% le 20 juillet, ce qui fait beaucoup plus que l’inflation, autour de 2 % sur un an.

Le Premier ministre avait dit le 4 juillet sur TF1 que la hausse serait limitée au niveau de l’inflation. Or elle atteint déjà 8,63 % sur un an.

Pour les autres opérateurs fournisseurs de gaz comme Poweo cette décision, qu’ils jugent trop faible, est inacceptable car ils veulent des prix plus élevés pour conquérir leur part du marché. Ils envisagent d’engager un recours en Conseil d’État car ils estiment que cette hausse ne suit pas l’augmentation du coût de l’énergie.

La privatisation de l’Énergie décidée en application des traités européens, impose aux États de faire de la place aux opérateurs concurrents de l’opérateur historique en rentabilisant leurs investissements, par l’augmentation des prix.

Actuellement une forte spéculation affecte les matières premières, industrielles ou alimentaires. Beaucoup d’argent est disponible car les placements en actions ou en titres de dette publique sont plus risqués. La Banque centrale américaine vient de décider de racheter 40 milliards par mois de titres immobiliers irrécupérables, ce qui fait autant d’argent que les banques pourront placer dans d’autres spéculations, par exemple sur l’énergie, faisant grimper le coût des approvisionnements.