Samedi 8 septembre à Salonique, la deuxième ville grecque, 12 000 manifestants étaient dans la rue pour protester contre les nouvelles mesures de rigueur réclamées par la Troïka (UE, FMI, BCE). Celle-ci exige 11,5 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2013 et 2014 avant d’accorder un prochain prêt de 31,5 milliards d’euros.
L’appel de Syriza à manifester le 8 septembre
« Non à l’abolition d’acquis centenaires », « le peuple grec n’en peut plus », proclamaient des banderoles des syndicats du privé (GSEE), de la fonction publique (Adedy), de la gauche radicale et principal parti d’opposition (Syriza), du front communiste (Pame) et des autonomes. Même les supporteurs du club de football Heraklis étaient là.
Déjà à la mi-journée, des centaines de policiers, pompiers et garde-côtes en uniforme avaient manifesté contre les coupes salariales. « Quand la colère déferlera sur le parlement, nous serons avec le peuple », disait une de leurs banderoles, anticipant les manifestations prévues à Athènes quand les mesures seront soumises au vote des députés. À Athènes le même jour, des milliers de militants communistes ont défilé contre les coupes dans les pensions et les prestations de santé.
Tous dénoncent l’intensification de la rigueur après deux ans d’austérité, qui ont fait chuter le niveau de vie de 35 %, fait grimper le chômage à 25 % et aggravé la cinquième année de récession. De l’aveu même du gouvernement.
« Très bientôt, l’immense majorité du peuple grec va réagir », a averti Alexis Tsipras, le leader du parti d’opposition Syriza.
« Non à l’abolition d’acquis centenaires », « le peuple grec n’en peut plus », proclamaient des banderoles des syndicats du privé (GSEE), de la fonction publique (Adedy), de la gauche radicale et principal parti d’opposition (Syriza), du front communiste (Pame) et des autonomes. Même les supporteurs du club de football Heraklis étaient là.
Déjà à la mi-journée, des centaines de policiers, pompiers et garde-côtes en uniforme avaient manifesté contre les coupes salariales. « Quand la colère déferlera sur le parlement, nous serons avec le peuple », disait une de leurs banderoles, anticipant les manifestations prévues à Athènes quand les mesures seront soumises au vote des députés. À Athènes le même jour, des milliers de militants communistes ont défilé contre les coupes dans les pensions et les prestations de santé.
Tous dénoncent l’intensification de la rigueur après deux ans d’austérité, qui ont fait chuter le niveau de vie de 35 %, fait grimper le chômage à 25 % et aggravé la cinquième année de récession. De l’aveu même du gouvernement.
« Très bientôt, l’immense majorité du peuple grec va réagir », a averti Alexis Tsipras, le leader du parti d’opposition Syriza.
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