C’est ce qu’a confirmé le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, lors d’une conférence de presse tenue jeudi 8 novembre. Soulignant les effets positifs du récent programme de rachat d’obligations (OMT), qui aurait permis le retour des investisseurs étrangers, il a aussitôt ajouté que la « balle » est maintenant dans le camp des gouvernements. Il est selon lui « crucial » qu’ils persévèrent dans la voie des « réformes structurelles [...] inévitables et nécessaires ». Interrogé sur l’ampleur et le rythme de ces réformes, il a répondu que beaucoup reste à faire mais que cela dépend en premier lieu des « réalités politiques de ces pays ».
C’est précisément ce qui semble inquiéter le FMI. Dans une note rédigée pour le récent sommet du G20, ses experts expriment leurs doutes sur l’efficacité de l’action de la BCE face au « risque que l’austérité ne devienne politiquement et socialement intenable ».
Une même crainte apparaît dans le journal La Tribune de cette semaine qui, faisant sa une sur « l’Euro est sauvé… et alors ? » explique que, au vu des manifestations qui se multiplient en Espagne, au Portugal, en Grèce, « le danger d’une révolte sociale et politique ne doit pas être pris à la légère ».
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