Le fabricant de cartes à puce français Gemalto remplacera à compter du 24 décembre l'équipementier en télécommunications Alcatel-Lucent au sein du CAC 40, l'indice vedette de la Bourse de Paris. Ainsi en a décidé, jeudi 6 décembre, le conseil scientifique des indices.
Annoncée par l'opérateur boursier NYSE Euronext, la nouvelle était attendue par plusieurs analystes, compte tenu des difficultés boursières d'Alcatel-Lucent et du dynamisme de son successeur. Ce dernier pesait jeudi soir 6,5 milliards d'euros contre un peu plus de 2 milliards d'euros pour Alcatel.
L'équipementier, qui a engagé un nouveau plan de restructuration prévoyant la suppression de près de 5 500 postes dans le monde, connaît de lourds problèmes de trésorerie et a essuyé des pertes à répétition Depuis le 1er janvier, son titre a perdu près de 27 %.
Le fabricant de cartes à puce, au contraire, est en pleine santé et a vu son activité bondir au troisième trimestre, portée par la téléphonie mobile et les ventes en Asie.
Les derniers mouvements dans le CAC 40 remontent à septembre, quand le groupe de chimie Solvay avait délogé PSA Peugeot Citroën. Le conseil scientifique des indices fonde ses décisions sur deux critères majeurs : la taille du capital flottant (capital négociable en Bourse) et le nombre d'échanges enregistrés sur les titres.
Au sein du Next-20, considéré comme l'antichambre du CAC 40, Alcatel-Lucent, Atos et Iliad vont succéder à Gemalto, Wendel et Eurotunnel. Enfin, parmi les entrants dans le SBF 120, indice plus élargi que le CAC 40, arrivent AB Science et Artprice.com, à la place de Dexia.
Au troisième trimestre 2012, Gemalto a dégagé un chiffre d'affaires de 578 millions d'euros, en hausse de 11 % par rapport à la même période une année auparavant. Ici, les locaux de Gemalto, à Gémenos, dans le sud de la France
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