« L’intérêt national est en train de prendre le pas sur l’intérêt européen » a-t-il regretté. Deux semaines plus tôt, le 23 janvier, David Cameron avait annoncé l’organisation, en Grande Bretagne, avant fin 2017, d’un référendum sur son maintien ou non dans l’UE. Réaffirmant les valeurs de la flexibilité économique et politique et de la compétitivité, il soutenait que le pouvoir devait revenir aux États membres : « les parlements nationaux doivent avoir un rôle plus important et significatif ».
Pour François Hollande il faut un « gouvernement de la zone euro ». Il a rappelé sa fidélité au traité TSCG, assurant que la France « tiendra ses engagements » mais, a-t-il noté, « nous devons ajuster nos objectifs aux réalités de la conjoncture ».
À propos du budget de l’UE, il a exhorté ses partenaires à ne pas réclamer de coupes trop importantes : « s’il est vrai que la crise de la zone euro est désormais largement derrière nous, nous sommes loin d’en avoir tiré toutes les conséquences. Ce qui nous menace, ce n’est plus la défiance des marchés, c’est celle des peuples ».
Laurent Wauquiez (UMP), ex-ministre des Affaires européennes, a déclaré sur BFM TV, souscrire à « beaucoup de choses » dites par François Hollande mais a demandé « des actes ».
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