Le gouvernement disposera alors de deux nouveaux relevés des prix à la pompe, publiés chaque lundi et qui atteignaient, au 10 août, 1,42 euro en moyenne pour le litre de gazole et 1,60 euro pour celui de SP 95. Des niveaux à quelques centimes de leur record du printemps, fruit de la hausse des cours du baril de brent (114 euros) et du taux de change euro-dollar (1,23 euro).
S'il a à nouveau évoqué l'hypothèse d'un blocage des prix, rappelant ainsi la proposition de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici a toutefois été très prudent : « Il y a des conditions réglementaires extrêmement précises, je veux qu'on les respecte », a-t-il averti, laissant ainsi entendre que les conditions prévues par le Code du commerce ( « situation de crise » ou « circonstances exceptionnelles ») n'étaient peut-être pas réunies. Comme ses prédécesseurs à Bercy, Pierre Moscovici veut vérifier les « comportements de marge » des pétroliers et des distributeurs, ce qui a déjà donné lieu, notamment, à la création d'un observatoire des prix et des marges. Aujourd'hui, bloquer les marges sera délicat : celles de distribution sont évaluées par l'Ufip à 500 millions d'euros pour l'ensemble des carburants vendus. Et le gouvernement vient d'assujettir les raffineries à une « contribution exceptionnelle » de 550 millions. Alors que la consommation de carburants a, selon l'Ufip, diminué de 1,7 % lors des six premiers mois de l'année, Pierre Moscovici est aussi resté prudent sur l'instauration d'une TIPP flottante (une baisse des taxes lorsque les prix hors taxes augmentent), rappelant qu'elle relève « d'une loi de Finances » - qui ne sera examinée qu'à l'automne -et que ces pistes fiscales sont « coûteuses » - 500 millions d'euros pour un centime de baisse des prix.
S'il a à nouveau évoqué l'hypothèse d'un blocage des prix, rappelant ainsi la proposition de campagne de François Hollande, Pierre Moscovici a toutefois été très prudent : « Il y a des conditions réglementaires extrêmement précises, je veux qu'on les respecte », a-t-il averti, laissant ainsi entendre que les conditions prévues par le Code du commerce ( « situation de crise » ou « circonstances exceptionnelles ») n'étaient peut-être pas réunies. Comme ses prédécesseurs à Bercy, Pierre Moscovici veut vérifier les « comportements de marge » des pétroliers et des distributeurs, ce qui a déjà donné lieu, notamment, à la création d'un observatoire des prix et des marges. Aujourd'hui, bloquer les marges sera délicat : celles de distribution sont évaluées par l'Ufip à 500 millions d'euros pour l'ensemble des carburants vendus. Et le gouvernement vient d'assujettir les raffineries à une « contribution exceptionnelle » de 550 millions. Alors que la consommation de carburants a, selon l'Ufip, diminué de 1,7 % lors des six premiers mois de l'année, Pierre Moscovici est aussi resté prudent sur l'instauration d'une TIPP flottante (une baisse des taxes lorsque les prix hors taxes augmentent), rappelant qu'elle relève « d'une loi de Finances » - qui ne sera examinée qu'à l'automne -et que ces pistes fiscales sont « coûteuses » - 500 millions d'euros pour un centime de baisse des prix.
Mesures ciblées
Compte tenu des engagements budgétaires, des rentrées d'impôt médiocres et de la croissance atone, les marges de manoeuvre sont en effet plus que limitées. En 2005 puis en 2008, le gouvernement avait installé une commission chargée de calculer les éventuelles plus-values fiscales nées de la hausse des prix à la pompe, l'Etat ne souhaitant pas être accusé d'engranger des recettes sur le dos des automobilistes. Pour conclure, le plus souvent, que la baisse de consommation l'emportait à moyen terme sur la hausse des prix. Il y a fort à parier que le gouvernement se tournera, comme les précédents, vers des mesures ciblées. « On peut mettre en place des mécanismes qui permettent aux plus défavorisés de bénéficier de réduction de prix. On peut enfin agir de façon concertée avec les distributeurs », a indiqué Pierre Moscovici.
Coup de pouce au minimum vieillesse, « prime à la cuve », aides aux secteurs exposés, chèque transport (système mort-né), prime transport pour favoriser le transport collectif, promotion des économies : de multiples dispositifs ont été expérimentés. L'an dernier, Jean-Marc Ayrault avait aussi suggéré d'instaurer un tarif social plafonnant le prix à la pompe, financé par les groupes pétroliers.
En attendant ce n'est que du BLA BLA, depuis maintenant des semaines on paye plein pot notre plein de carburant.
STOP au BLA BLA !!
Du Changement ??? pour l'instant y en a pas !!
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