Elle insiste sur les hausses « sans précédent » en juillet des cours mondiaux du maïs (+ 25 %) et du soja (+ 17 %), produits de base de l’alimentation dans de nombreux pays.
« Nous ne pouvons pas tolérer que cette envolée historique des prix fasse peser un risque permanent » sur les populations pauvres, a déclaré le président de la BM, Jim Yong Kim.
Si l’ONU, le G20 et la BM s’accordent sur les causes de la flambée, la sécheresse qui sévit depuis plus de deux mois aux USA et en Europe de l’Est, les réponses politiques divergent.
Le G20 a estimé que si la situation actuelle sur les marchés agricoles est « préoccupante », « aucune menace » ne pèse sur la sécurité alimentaire mondiale.
« Cette attitude attentiste est inacceptable » a dénoncé Oxfam, réseau de 17 ONG qui « luttent contre les injustices et la pauvreté en partenariat avec des organisations dans plus de 90 pays ».
Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU pour l’alimentation, énonce les causes structurelles qui engendrent cette situation : « le spéculateur peut faire monter le prix d’une marchandise en la stockant… ». Pour lui, « il est urgent d’entreprendre des réformes fondamentales du système financier mondial pour prévenir de nouvelles crises alimentaires » en règlementant l’usage des ventes à terme.
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